Futura-sciences – Antarctique : ce que les scientifiques viennent de découvrir est encore plus inquiétant que prévu
L’Antarctique reste une région que les scientifiques ont du mal à cerner. Il s’y joue des phénomènes complexes qu’ils peinent à démêler. Mais de nouvelles données suggèrent que la région pourrait peser bien plus que prévu sur notre avenir climatique.
Une étendue maximale de glace de mer qui a atteint son troisième niveau le plus faible en ce mois de septembre 2025. Juste derrière 2024. Et 2023. Des températures qui depuis un mois semblent vouloir s’installer à plus de 25 °C au-dessus des normales. Les nouvelles qui nous arrivent de l’Antarctique ne sont pas bonnes. Oui. Mais l’Antarctique, c’est loin. Alors…
Cette dernière nouvelle, celle concernant les vagues de chaleur qui déferlent actuellement sur la région, nous rappelle surtout que ce qui se passe en Antarctique ne reste pas en Antarctique – en 2019, un réchauffement soudain de l’Antarctique a contribué aux méga-incendies de l’été noir en Australie. Et inversement. Peut-être même plus que ce qu’en pensaient les scientifiques. Une équipe placée sous la bannière de l’Union européenne des géosciences (EGU) vient en effet tout juste d’établir un lien crucial et jusqu’ici sous-estimé entre la banquise de l’Antarctique, la couverture nuageuse et le réchauffement climatique.
Cette dernière nouvelle, celle concernant les vagues de chaleur qui déferlent actuellement sur la région, nous rappelle surtout que ce qui se passe en Antarctique ne reste pas en Antarctique – en 2019, un réchauffement soudain de l’Antarctique a contribué aux méga-incendies de l’été noir en Australie. Et inversement. Peut-être même plus que ce qu’en pensaient les scientifiques. Une équipe placée sous la bannière de l’Union européenne des géosciences (EGU) vient en effet tout juste d’établir un lien crucial et jusqu’ici sous-estimé entre la banquise de l’Antarctique, la couverture nuageuse et le réchauffement climatique.
Le lien avec l’Antarctique me demandez-vous ? Il est établi par des travaux antérieurs basés sur des observations qui montrent que près de 70 % de la chaleur excessive ainsi stockée depuis 1870 l’est dans l’océan Austral. Pour les modèles, c’est même près de 85 % ! Et à l’avenir, encore plus ou moins 50 % selon que le scénario qui se joue soit à faibles ou à fortes émissions. Une question de retournement profond plutôt violent qui se produit dans cet océan-là.
Vers un réchauffement plus important et plus rapide
Mais de grandes incertitudes demeuraient jusqu’ici à ce sujet. Et les chercheurs de l’EGU démontrent aujourd’hui dans la revue Earth System Dynamics que nos modèles climatiques pourraient bien sous-estimer l’impact du processus. En cause, des données considérées sur de trop courtes fenêtres de temps, trop sensibles à la variabilité naturelle du système.
Vers un réchauffement plus important et plus rapide
Mais de grandes incertitudes demeuraient jusqu’ici à ce sujet. Et les chercheurs de l’EGU démontrent aujourd’hui dans la revue Earth System Dynamics que nos modèles climatiques pourraient bien sous-estimer l’impact du processus. En cause, des données considérées sur de trop courtes fenêtres de temps, trop sensibles à la variabilité naturelle du système.

Antarctique : ce que les scientifiques viennent de découvrir est encore plus inquiétant que prévu



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