L’expo photos témoigne d’une montée collective de la conscience écologique

Mon exposition à Uccle “Sentinelles de l’extrême” a eu lieu du 27 avril au 6 mai 2018 sous le patronage du Bourgmestre

Uccle est ma Commune bruxelloise d’adoption. Je m’y sens bien parce que c’est un cocon de verdure dans la ville, mais aussi parce qu’une vie culturelle intense trouve à s’y développer. Dans ce contexte, j’ai la chance d’exposer actuellement mes plus belles photos sur l’Antarctique et la Géorgie du sud à la Maison des arts. Vernissage le 26 avril en présence du Bourgmestre, échevins, conseillers communaux, mais aussi cette espèce rare et protégée en Antarctique: les scientifiques. D’éminents spécimens étaient présents, tels que Claude De Broyer, ou encore Nicolas Bergeot et ses enfants, scientifiques en herbe. Table Ronde très suivie le 30 avril sur la vie en Antarctique, Nicolas en intervenant, et son fils, dans le public, posant de pertinentes questions (voir le post suivant). Du vernissage à la Table Ronde en passant par toutes les permanences que j’ai assurées, ce qui m’impressionne le plus, c’est l’enthousiasme des gens devant la multitude de manchots royaux ou les imposants icebergs. L’enthousiasme, mais aussi et surtout, la montée collective d’une conscience écologique que j’observe à travers les conversations.

Depuis le début de l’exposition, j’ai fait découvrir mes photos à des familles, des groupes, des individus, aussi intéressés qu’intéressants, et d’origine souvent diverse. Belle gamme d’âges, s’étalant de 6 mois (oui, oui, les yeux écarquillés dans les bras de Papa), à 90 ans, bon pied bon œil. Belle gamme géographique, de la Belgique à Hong Kong en passant par le Brésil…  Et des coïncidences parfois surprenantes: un militaire qui, comme moi, s’est rendu à Kerguelen, un architecte qui a passé le Drake et visité la Péninsule antarctique à bord d’un voilier bien équipé, des couples qui ont voyagé dans cette même zone sur un paquebot du Ponant, la Compagnie qui m’a secourue sur la Base ukrainienne de Vernadsky…  J’ai dialogué avec une haïtienne soucieuse d’environnement et nous avons fait le lien entre la montée des eaux dans son pays et le réchauffement climatique en Antarctique. J’ai assisté, dans l’une des salles où j’expose, à une Conférence d’Amnesty International sur l’Afrique de l’Ouest, et nous avons conclu à deux continents en danger dans l’hémisphère sud. Oui, décidément, nous vivons sur une petite planète où les interactions sont multiples. Et plus encore… un styliste globe-trotter qui cherche à promouvoir des vêtements durables, une étudiante en tourisme attirée par les destinations extrêmes et en pleine réflexion sur la compatibilité avec l’écologie… Oui, décidément, ce qui se cristallise autour de cette exposition semble bien être le symptôme d’une prise de conscience.

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