Radio France – Pourquoi modéliser le climat en Antarctique ?

Dans les chantiers de la recherche ce matin, on vous emmène dans l’endroit le plus froid de la terre, un espace inhabité, recouvert d’une épaisse couche de glace : l’Antarctique.

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• Niels Dutrievoz, doctorant au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE) sur le site du CEA au plateau de Saclay

C’est un territoire qui suscite l’intérêt de nombreux chercheurs, tels que Niels Dutrievoz. Doctorant au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE) de l’université Paris Saclay, il s’apprête à soutenir une thèse intitulée “Les isotopes de la vapeur d’eau en Antarctique comme traceurs des processus de la couche limite et de la dynamique à grande échelle”.

Étudier le climat passé et le cycle de l’eau en Antarctique

La thèse de Niels Dutrievoz se situe à la croisée de deux domaines. D’une part, l’étude des climats du passé : “L’Antarctique est un continent qui est couvert par une épaisse couche de glace, qui s’est accumulée depuis des millions d’années, et quand on fait des forages et qu’on étudie les carottes de glace, on peut reconstruire les climats du passé.” D’autre part, l’étude du cycle actuel de l’eau dans l’atmosphère antarctique, ce qui correspond à “tous les processus qui apportent de l’eau jusqu’en Antarctique, depuis l’océan et tous les processus qui recyclent cette eau localement.”

En forant la glace accumulée depuis des millions d’années, les chercheurs peuvent retracer les variations de température du passé. En parallèle, l’étude des processus atmosphériques permet de mieux comprendre les mécanismes actuels du climat antarctique.

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